Après quelques exercices de respiration puis une heure de travail d’écriture, je profite du lever du jour pour aller faire mon petit footing matinal.
Torse nu pour profiter des bienfaits du froid, que je découvre progressivement faisant de plus en plus régulièrement ma routine matinale en extérieur, une exploration qui n’en est qu’à son aube, à l’instar de ce jour.
Une fine pellicule de brouillard recouvre les vignes, il fait frais ce matin, 2°C au thermomètre mais mon buste respire la chaleur, il faut dire qu’en ce moment, je me sens particulièrement vivant.
Je n’ai froid qu’aux mains, à tel point qu’au bout de 20 minutes, j’ai du mal à délacer mes chaussures, avant d’entamer la suite de ma course, objectif 12 minutes pieds nus. J’ai commencé il y a deux semaines par 1’30.
Au bout de 2 minutes, je remarque par hasard que je n’ai plus froid aux mains.
Le pouvoir du focus.
L’attention portée à l’appui de mes pieds au sol m’en a fait oublier la sensation de froid aux mains.
Récemment j’en ai fait de même avec mon esprit…
J’ai porté toute mon attention sur les projets qui me tenaient le plus à cœur : écriture, sport, développement personnel, je focalise mon attention sur le positif durant mes 12 à 15 heures de boulot quotidien et je ne pense plus à la douleur que je ressentais il y a quelques semaines.
Je fais aussi de cette période d’incertitudes (vision objective), une période d’opportunités et de croissance et non une période de difficultés.
La vie mettra sur ton chemin son lot de pierres, à chacun de choisir si tu en fais un mur ou un pont…
Le chemin justement… il est la justification à ces sessions pieds nus, me rappeler combien chaque pas peut être douloureux, surtout quand mon pied rencontre un caillou, une route rugueuse mais au fur et à mesure, j’accepte la douleur, j’accepte l’inconfort, je relâche mon corps, la foulée se délie, j’apprends simplement à courir pieds nus sur la route comme je le fais de mes épreuves dans la vie.
J’endurcis ma peau comme j’endurcis mon esprit.
Ma prochaine étape sera de dépasser le quart d’heure ce dimanche et la demi-heure dans 2 semaines.
Chaque jour est une occasion d’être meilleur, c’est aussi ça le chemin.
Et mille millions de mille sabords, gare à celui qui me traitera de va-nu-pieds !