J’écris ce texte à l’aube de l’hiver 2015, alors que je viens de reprendre doucement le cyclisme, après ma fracture du bras un mois auparavant.

Mon premier texte de ma seconde vie, celle qui a commencé à peine une semaine plus tôt.

A ce moment-là, l’émotion brute des premiers jours post 20 septembre commence

Un texte profondément déclencheur, écrit sur les hauteurs de l’Alpe d’Huez au col de Sarenne…

Si tu sais avouer tes fautes
Et en sortir grandie

Longtemps j'ai été un robot loin de l'écoute de mes émotions

J’ai rêvé de t’aimer et j’ai aimé rêver de toi

Ah ce fameux miroir justement, celui dans lequel j’espère que tu apprendras à te regarder, à aimer te regarder et à t’aimer tout court. 

Par un sombre soir d'automne, froid et qui avait oublié d'être sec

J’aimerais trouver celui qui comprenne mes maux sans devoir parler

J'ai souvent des phases qui pourrait se partager dans le Gorafi

L’introspection se poursuit vraiment avec maintenant le sens que je donne à ma pratique sportive.

Il est un métier, mais avant tout histoire de vocation

Les mots m’ont transporté et même porté en transe

Viens, prends-moi la main
On prend la route, on fait le chemin

C'est l'histoire d'un cœur de pierre, d'un cœur lourd

Ecrit pendant un beau moment de partage, celui des 24 heures home-trainer pendant le confinement.

Nos plumes sont des voyageurs, avides de traquer

Parfois tout semble sombre,
Quand la lumière vacille
Quand l’orage laisse ses décombres,

J’avais prévu le thème depuis longtemps, je sais que je vais faire polémique
Mais je sais déjà aussi, avouez le, vous aimez bien quand je vous pique