MÈRE NATURE
ou le message d’un de tes fils

Il y a un an, j’avais fait ce texte sur l’Amazonie
12 mois plus tard, mère nature n’en finit plus son agonie
Pour elle s’est offert une petite trêve, un virus nommé Covid
Quand l’homme découvre ce que c’est une vie de vide
Mais il reprend vite le dessus car l’économie le rend avide
En arrachant les arbres, en polluant les champs de pesticide
Est-il conscient que c’est son avenir qu’il dilapide
Qu’en agressant la nature, à petit feu, il se suicide…

En 2 siècles l’homme est presque venu à bout de ses ressources
Quand comprendra-t-il que l’eau ne coule pas de la bourse
Quand l’homme réfléchira-t-il et arrête-t-il sa course
Quand l’homme verra-t-il que la nature est son estuaire et sa source
Il a bousculé son équilibre, merci la révolution industrielle
Il a innové et inventé mais impossible de créer une nature artificielle
Il a pollué les océans, la terre, le ciel
Il a fait du paradis une terre pestilentielle
Il a fait fondre ses glaciers et troué la couche d’ozone
Il n’a eu aucun respect ni pour la flore, ni pour la faune
Des espèces communes aux zones et espèces protégées
Ni même ce qu’il met dans l’assiette, sa propre survie en danger
Sans respect pour son bétail dans les abattoirs
Sans respect pour ses rivières et ses fleuves qui coulent noirs

Il va même privatiser l’eau, le plus précieux de nos trésors
Sur l’autel du profit, sur l’autel du confort
Faudrait-il que l’argent pousse dans les arbres
Pour qu’il grave le respect de la nature dans le marbre
Notre mère nature, celle qui nous a donnés vie
Celle qui nous donne de l’air, celle qui nous nourrit
Plus il évolue et moins l’homme devient mature
Plus le temps passe moins il respecte mère nature
La nature s’exprime mais nous n’écoutons pas ses murmures
Que ressent elle à souffrir de la surdité de sa progéniture
Qu’en sera-t-il demain, qu’en sera-t-il dans le futur
Je dois t’avouer que j’ai peur pour toi, oh mère nature.